Selon certains psychologues – d’origines certes obscures – tant qu’un apprentissage n’est pas totalement intégré, de nouveaux événements viendront éprouver l’apprenant – à savoir vous et moi. Il semble que j’aie encore pas mal de choses apprendre ….. 😉
La dernière semaine de Mars fût un chaos assez proche de la chanson concernant une certaine marquise, pour qui les choses n’allaient pas si bien, en vérité… : difficultés relationnelles avérées ou redoutées, projets professionnels au point mort voire en rétropédalage, désagréments financiers notables … En effet, pour conspirer contre moi la semaine dernière, l’Univers a même dû causer la faillite une compagnie aérienne, mettant ainsi en péril mes projets de voyage et en déconfiture – rouge – mon compte bancaire. Certains, en pareilles circonstances, se glissent sous la couette en attendant que l’orage passe. Pour comprendre ma réaction, il faut revenir aux trois phrases fétiches que l’on se répète avec une amie depuis 12 mois, devant l’adversité à laquelle nous devons faire face au quotidien : 1 : « Je ne comprends pas » ; 2 : « Je prends du recul » et ….3 : « Je travaille sur moi ». J’ai donc choisi cette dernière option, et ai découvert de merveilleux conférenciers qui m’ont effectivement donné des clés que je vais utiliser … et dont l’Univers pourra ultérieurement tester l’efficacité en tentant de mettre sur ma route de nouvelles embûches (mais là, je serai prête !!!).Et j’ai aussi lu le dernier Gounelle, qui va largement inspirer la suite de mes propos … et de mes comportements 😊
Investiguant sur certaines caractéristiques d’un profil psychologique bien spécifique, j’ai découvert que je devais faire face à 3 démons nichés au plus profond de mon cœur : une auto-critique exacerbée, une volonté de faire plaisir à autrui parfois à mes dépens, et …. on ne rigole pas …. un système d’attachement hyperactif (bon, ce point-là, il me faudra probablement plusieurs vies pour en venir à bout ! Quoique…). Mon auto-critique surdéveloppée est sans doute ce qui m’a souvent conduite à attendre beaucoup de validation externe, et je pensais avoir notablement avancé sur ce point, comme relaté dans un écrit précédent. Et pourtant, lors d’une attaque frontale, mon cœur s’est serré à nouveau ….. ☹. Moi qui suis relativement pacifique, j’étais à nouveau la cible – et non plus victime, car ce mot est désormais exclu de mon dictionnaire – de la rage d’autrui ! Et là, en quelques phrases, Gounelle a été une révélation divine. Citant Epictète, il expose : « on te nuira à partir du moment où tu jugeras que l’on te nuit ». Bien d’accord Epictète, mais aucune solution en vue pour ne plus être atteinte par des flèches décochées aussi cruellement par un sniper verbal astucieusement positionné ! Gounelle expose que l’agression est le fruit de l’ego d’une personne manquant finalement de confiance en soi, en la vie et en les autres et que, même si moi j’ai peu d’ego, il peut être activé par autrui qui cherche à exister à mes dépens. Visiblement fan d’hypnose, mon nouvel auteur fétiche, me propose alors d’utiliser mon propre outil de travail pour engendrer un cercle vertueux créateur de confiance : effectuer des visualisations positives de réussite pour regonfler mon estime de moi et ainsi m’affranchir du délit d’auto-critique pour ne plus souffrir des critiques externes. Logique ! En bon cordonnier capable de voir l’écharde dans l’œil de mes patients, j’étais encore restée mal chaussée avec une poutre encore solidement enfoncée dans mon organe oculaire. J’entame donc – les yeux fermés ,en ondes Alphas – de lever mes croyances limitantes et de libérer en moi tout mon potentiel d’estime de moi ! Et je me suis sculpté mon petit talisman de confiance interne 😊.
Cela a dû fonctionner, car depuis j’ai fait mon coming-out à mon école : sachant que mon travail avait été passablement dénigré par des bigotes de l’apprentissage, j’ai osé leur expliquer publiquement – et sans agressivité – qu’il allait leur falloir ramasser les plumes de médisance qu’elles avaient disséminées…. Et qu’elles pouvaient tranquillement ranger leur carquois et leur caquet.
Et la révélation majeure de « Et tu trouveras le trésor qui dort en toi » est d’une simplicité biblique : c’est une Croisade mondiale anti-ego que l’on doit mener pour conduire l’humanité au bonheur et à la paix. C’est la souffrance de l’autre, émanation de son ego, qui le pousse à se considérer supérieur ou à agresser. Et c’est là que j’ai enfin compris pourquoi je répondais rarement à l’agression par une autre agression : je savais avant Gounelle ce qu’il allait écrire 😊 « Quand l’ego de l’autre vous interpelle, si vous répondez à son ego, vous l’entretenez ». Alors, que faire ? OK, je ne vais plus me sentir fustigée par l’accès de colère d’autrui, ça, c’était avant. Alors, tendre l’autre joue ? C’est une des pistes que je ne détaillerai pas, pour ne pas déflorer le roman pré-cité. C’est sans doute un outil utile, mais la clé est ailleurs.
C’est alors que je me suis remémoré une récente conversation, où j’évoquais – avec une humilité qui m’est propre 😇 – mes super-pouvoirs : il me semble parfois, dans certaines relations complexes, avoir la capacité à lire le cœur et l’âme de quelqu’un, bien que ces éléments aient été méticuleusement cachés par leur heureux propriétaire sous des couches de mécanismes de défense complexes et puissants …. Et Gounelle de préconiser un traitement qui dépasse les effets de tous les anti-dépresseurs et anxiolytiques de la planète : si au lieu de répondre aux flèches lancées par l’ego d’autrui on cherche à voir au-delà de l’ego, au-delà de ces fichus mécanismes de défense qui empoisonnent l’archer tout autant que sa cible, et si on s’adresse à l’âme sous ses multiples couches de boucliers et de munitions, on libère autrui de la prison où elle s’enfermait jusqu’alors. L’ego est comme une cage – et c’est une image que m’a décrite un jour une personne chère pour exprimer la souffrance qu’il ressentait à rester prisonnier de ses mécanismes de défense – cage dont les barreaux s’effacent quand je parviens à voir la personne qui se cache derrière. S’aimer soi-même est la première étape de cette libération, car cela nous donne donc la force de ne pas être blessés par les piques décochées par l’ego des autres, et de ne pas activer le nôtre en retour. Comme dit mon Gourou-nelle, « Aimer, c’est aimer l’autre en parvenant à discerner la personne derrière un ego parfois déplaisant, et voir alors ce dernier se dissoudre ». Amen !
Bref, les livres de Gounelle devraient être remboursés par la Sécu ! Et l’ordonnance pourrait être la suivante : aimons-nous les uns les autres ! Ou pour ceux qui connaissent, la pratique quotidienne du Ho’Oponopono ! Et l’on pourrait réduire le budget des armées (excuses privées ;😊). Et les gilets jaunes seraient des troubadours chantant la mort de l’ego et entonnant des odes à l’amour sur la terrasse du Fouquet’s.
Il me reste un domaine assez vaste d’évolution : ma relation à la hiérarchie, en lien avec ma blessure d’injustice ! Je ne peux m’empêcher de comparer l’Education Nationale à l’évêché du roman de mon mentor littéraire : dans un monde non encore éveillé par les principes gounelliens, ceux qui tentent d’être bienveillants et d’aider au développement personnel sont encore bien trop souvent convoqués et sanctionnés. L’Education Nationale pourrait bien être la Jérusalem à convertir en priorité.
Si les vicissitudes de la vie sont rendues acceptables par les apprentissages que l’on en tire, alors merci Univers, ces derniers temps j’ai bien appris ! Maintenant, je suis dispo pour que du beau, du bon, du simple 😊